PAULETTE TALKS : CULPABILITÉ, TU NE M’AURAS PAS
Depuis plusieurs semaines maintenant, voilà que confinement semble rimer avec productivité. Oui… Mais pour qui ? Vous avez bien assisté à cet effort mondial de créativité, mais suivre le rythme a été compliqué. Vous avez flirté plus d’une fois avec la culpabilité, en ayant ce sentiment de « laisser aller ». Et si, simplement, vous faisiez taire toutes ces voix extérieures, et que vous vous écoutiez, vous, et uniquement vous ?
Aujourd’hui, @loisedewildeman, notre social media manager et directrice artistique digitale, revient sur ces injonctions omniprésentes durant le confinement :
Vous aussi vous les voyez, toutes ces séances de sport en live, ces IGTV de recettes healthy et ces milliers de bons conseils pour garder la ligne pendant le confinement ? Vous aussi, on vous demande ce que vous faites de constructif pendant votre temps libre ? Vous aussi, vous en avez déjà marre ? Vous voulez savoir ce qui a changé pour moi ? J’ai les cheveux plus gras que jamais, ça fait des semaines que je ne me suis pas maquillée ni habillée, je n’ai rien entrepris et personne n’arrivera à me faire culpabiliser.
Le poids de toutes ces injonctions toxiques ne doit pas peser sur nous, ni pendant, ni après le confinement. C’est indécent de s’inquiéter de ses kilos en trop dans ce contexte anxiogène où l’on reste chez soi pour sauver des vies. Et bonjour la grossophobie ! Car oui, cette injonction à perdre du poids coûte que coûte, c’est de la grossophobie.
Faites du sport et faites attention à votre alimentation uniquement si vous en avez envie, si vous en ressentez le besoin. Si quelqu’un vous juge à la fin de ce confinement parce que vous avez pris du poids ou que vous ne vous êtes lancé.e.s dans aucune nouvelle activité, éloignez-vous vite de cette personne, elle ne vous mérite pas !