Lanzarote, une île, une biosphère, une autre planète
Une visite « d’un autre monde, d’une autre planète ». Ce sont les mots que notre photographe Sam Sarabandi emploie lorsqu’il revient sur son voyage à Lanzarote. Un désert rocailleux, des cactus à perte de vue et des plages de sable noir qui peuplent les terres arides de Lanzarote. L’île volcanique apaise les cœurs et attise la curiosité des visiteur·ses qui en découvrent les panoramas, bien différents de ceux des côtes occidentales. Comment expliquer un tel dépaysement ? Climat agréable, respect d’une charte design manifeste et préservation de la biodiversité sont la clé de ce succès.
À Lanzarote, il fait bon toute l’année (23 °C en moyenne). L’île, située non loin des côtes nord-africaines, est encerclée par l’océan Atlantique. Son climat doux est protégé par les alizés de l’anticyclone des Açores, qui veillent à l’éternel printemps de la destination.
Un décor à reprendre son souffle
La nature est à l’honneur, tant sur les longues plages de sable noir (témoignages de l’activité volcanique) que dans les villes à l’architecture simple et futuriste, dont les lignes ont été instinctivement pensées pour ne pas cannibaliser la beauté des lieux. L’île aux volcans a pu compter sur l’œil avisé et bienveillant de l’artiste César Manrique dans les années 70 pour son aménagement. Appuyé par son ami président du Conseil de Lanzarote, ce natif a mis en place une charte afin de préserver le patrimoine local en instaurant un code couleur appliqué aux constructions. De nos jours encore, les habitant·es veillent à respecter la tradition des maisons blanches et ses variantes bleues et vertes qui viennent rythmer les paysages.
Une préservation de l’environnement affirmée
Depuis 1993, Lanzarote est classée réserve de biosphère à l’UNESCO. Le site privilégie un développement éco- nomique durable et s’évertue à protéger ses terres et ses ressources. L’aridité de ses plaines volcaniques comme le déficit de pluie ont obligé les résident·es à cultiver différemment leurs champs. Quand l’humain·e s’adapte à la nature, et pas l’inverse, l’endroit en devient plus char- mant que jamais.
Article issu de PAUL.E N1 « EVOLVE »