WILLIAM LEBGHIL, L’AMI AMI AVEC QUI ON SE MARRE AU CINÉMA

Même s’il pensait ne pas avoir la tête de l’emploi lorsqu’il s’est lancé comme comédien, William Lebghil a déjà le plein de films sur son CV. Les Mythos, Jacky au royaume des filles, Les Combattants, Les souvenirs, Les Nouvelles aventures d’Aladin, La Fine Équipe, Le Sens de la fête, Cherchez la femme… Des comédies où à chaque fois, on le remarque, aussi talentueux que drôle. Et c’est aussi dans la série Soda sur M6 et W9 qu’il a conquis son public, n’ayant pas froid aux yeux. Dans la comédie romantique Ami-ami, William a le premier rôle et use de son charme. À croire que le réalisateur Victor Saint Macary a visé juste en le plaçant entre deux femmes… William Lebghil n’a pas encore joué toutes ses cartes ! 

 
Alors ce début 2018, comment s’annonce-t-il ? As-tu bien fini l’année 2017 déjà ?
William Lebghil : Plutôt bien, j’étais pour le Nouvel An à Liverpool, en grand fan de leur équipe de foot. J’étais avec un pote et c’était bien drôle car apparemment, je ressemble comme deux gouttes d’eau à un attaquant Égyptien… J’avais l’impression d’être ultra connu, même les taxis s’arrêtaient dans la rue pour m’interpeller ! 
 
J’ai fouillé partout sur internet mais je n’ai pas trouvé un mot sur ton parcours pour devenir comédien… Et pourtant, tu as déjà pas mal de films à ton actif ! 
William Lebghil : Je voulais être comédien de théâtre, je n’avais que ça en tête. Je ne pensais pas à la télé ou au ciné. Dans ma filmothèque, je n’ai toujours eu que trois films, Titanic, Ace Ventura et The Mask (rires). Quoi que, j’avais peut-être Un indien dans la ville aussi… En fait, je suis devenu comédien via une pub, un pote s’est inscrit dans une agence, je l’ai suivi. Mais bon, faut le dire, je n’avais pas du tout la tête de l’emploi. Et là, Riad Sattouf faisait cette pub pour la BNP et j’ai été appelé à cause de mon physique assez ingrat… (rires). Ça a commencé comme ça, sous la forme d’une web série pub.  
 
Ton Instagram est vraiment drôle, tu as plus de 78K d’ailleurs, comment gères-tu ta présence sur les réseaux sociaux ? 
William Lebghil : Je ne poste pas de manière frénétique, on va dire que c’est plutôt lié aux films qui sortent dans lesquels je joue. Je ne filme pas trop ma vie, alors oui c’est vrai que je suis pas mal suivi, mais moi, je suis pas mal de gens aussi ! (rires). J’aime bien suivre d’autres acteurs, actrices, des chefs aussi. J’adore bouffer. Par exemple, je suis Alain Passard (ndlr : L’Arpège, 84 rue de Varenne dans Paris 7ème). Je suis allé manger une fois dans son restaurant, c’était fou. Il a un truc étonnant, un plat où il coût un demi poulet à un demi canard… 

 
« J’ai eu envie de devenir comédien pour faire marrer les gens », William Lebghil.

Tu as joué dans de nombreuses comédies et on a tendance à taper sur les films drôles et Français… Comment l’appréhendes-tu ? 
William Lebghil : Je crois que ça me correspond parfaitement la comédie. J’ai eu envie de devenir comédien pour faire marrer les gens. J’aime aussi beaucoup en regarder. C’est un genre que je porte, que je défends. Je m’en moque d’être catalogué, ça me plaît de toute façon. 
 
Sans citer Riad Sattouf, qui aimes-tu comme réalisateur ?
William Lebghil : J’aime bien Julie Delpy et Justine Triet. Elles ont un style de comédies qui me parlent. Après, j’adore les mecs comme Will Ferrell… Il me fait bien rire ! 
 
Tu es bientôt à l’affiche d’un film de William Lilti, Première année, avec Vincent Lacoste. Qu’est-ce que ça te fait de le retrouver, après Jacky au royaume des filles ? 
William Lebghil : C’est génial ! C’est pour ça que j’aime faire ce métier, c’est que je peux bosser avec mes potes. Et ça, ça n’a pas de prix… L’amitié a une place essentielle dans ma vie, disons que sans mes amis, je ne suis rien. Avec Vincent Lacoste, j’allais le chercher le matin en bagnole, on allait tourner ensemble, c’était trop marrant. 
 
« Pour Ami-ami, il y avait un côté « on se dépucèle » », William Lebghil.
 
Transition toute faite ! On se rencontre pour le film Ami-ami de Victor Saint Macary qui sort cette semaine, comment s’est passé le tournage ? 
William Lebghil : C’est la première fois que j’ai un rôle principal, j’ai adoré être là du premier au dernier jour pour le concevoir. On l’a tourné pile il y a un an, en janvier 2017. C’est aussi le premier long-métrage de Victor Saint Macary donc il y avait un côté « on se dépucèle », et une empathie intuitive déjà présente. Tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice, les seconds rôles, les techniciens, on était tous à fond ! 

Les scènes tout nu, sous la douche, on en parle ? Tu as tout donné ! 

William Lebghil : Ce scénario, il était très libre ! Le producteur et le réalisateur voulaient faire un film réel, authentique. Même dans la manière de réaliser, on ne sentait pas de restriction, c’était intelligent de nous mettre à poil ! 
 
Et pour toi, est-ce difficile de choisir entre l’amitié et l’amour ?
William Lebghil : Pour moi, la frontière est trop floue… Je me suis déjà posé ce genre de question dans ma vie, quelle est la limite ? Je ne sais pas. 
 
Jusqu’où es-tu prêt à aller pour un rôle ?
William Lebghil : Je peux faire plein de trucs. Par exemple là, je me laisse pousser les ongles pour un film (rires). Tout le monde me dit que c’est ultra dégeu… On me prend pour un punk à chiens… Et pourtant, c’est pour jouer un rappeur qui se néglige un peu. Alors je laisse aussi ma barbe et mes cheveux pousser (rires). Si je suis fan du scénario, je peux tout faire. Je me suis même fait percer l’oreille… 

Un mot de la fin pour Paulette ? 

William Lebghil : Paulette, la féminité, la beauté, les cheveux… Je vois quelque chose d’extrêmement doux et soyeux (rires). Et puis mon père Maurice vous embrasse ! 

> Propos recueillis par Stéphanie CHERMONT

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