@sophiemayanne
Behind the scars, c’est un très beau projet photographique que dévoile l’artiste londonienne Sophie Mayanne,
à travers ces clichés et ces histoires, elle aide les personnes photographiées à s’accepter, à se montrer et surtout à s’aimer.
Sophie nous offre une nouvelle définition de la beauté, une beauté qui n’est pas parfaite, qui ne correspond pas aux standards imposés par la société mais qui est propre à chacun.
Les cicatrices peuvent avoir un véritable effet négatif sur ce qu’une personne pense d’elle, elles peuvent venir à bout de sa confiance, tant physique que mentale. Les personnes qui portent des cicatrices ont tendance à tout faire pour les camoufler, dans cette série de photo c’est tout le contraire, les modèles osent et ils sont magnifiques.
En tant que photographe, Sophie a toujours préféré un travail brut, une photo que l’on ne retouche pas et qu’on ne cherche pas à rendre parfaite à tout prix, ce qui explique son intérêt pour les cicatrices. L’artiste a eu des retours très positifs sur son projet, et on ne peut que l’en féliciter. L’expérience du shooting photo peut avoir un effet thérapeutique pour certaines personnes qui se voient autrement qu’à travers leurs propres regards et redécouvrent leurs corps, le sentiment d’insécurité lié aux cicatrices s’envolent un petit peu. Mais ce qu’il y a de plus beau, c’est que ce projet en a aidé d’autres à raconter leur histoire en dévoilant leurs cicatrices.
Selon Sophie, ces photos sont les meilleures et les plus honnêtes qu’elle ait eu l’occasion de prendre.
#behindthescars Yasmin “My tumour changed my life in so many ways. A life changing operation to remove the tumour, the size of a grapefruit gave me self acceptance on a level that was truly unconditional. In 2012 I was diagnosed with non Hodgkin’s lymphoma. Cancer wasn’t an issue, what was was the discovery of a huge tumour. It was benign, but sizeable. Attached to my liver, a bunch of nerves and my main artery to my leg. Five hours of surgery, a deflated hung, my diaphragm put on halt, a bypass with my insides out on a table. My fear going into surgery was the long term affects and how my body would recover. Will my boyfriend still love me, will he still find me attractive, will any man find me acceptable to look at? The truth was, it taught me to love myself hard, without compromise. Inside and out, there was a journey of total acceptance. My amazing body had not failed me yet, so who was I to not love it back for keeping me alive? The message is simple – we are provided with a beautiful vessel to carry our soul. It works so hard to support us daily – the love I have for my body is insurmountable. It allows me to be my glorious self – I am a very lucky girl.” @missyasminibrahim
Une publication partagée par SOPHIE MAYANNE (@sophiemayanne) le 9 Déc. 2017 à 5 :08 PST
> article de Loïse DEWILDEMAN