QUAND DANSE RIME AVEC WALKANCE

La "walkance", cette vision de la danse instinctive et singulière inculquée par Léo Handtschoewerchker, plus connu sous le nom de Léo Walk, fait sensation au coeur l’art dansant.

S’inspirant des codes du hip hop et du contemporain, Léo Walk construit son identité, devenant le danseur le plus influent de sa génération. Danseur, mais aussi chorégraphe, réalisateur ou encore designer de la marque streetwear Walk In Paris, ce jeune homme de 27 ans ne cesse de nous surprendre. Mis sur le devant de la scène depuis sa plus tendre enfance grâce à sa passion pour la break dance, Léo enchaine les battles, se faisant rapidement un nom au sein cette discipline artistique. 

Un forme de liberté

Léo Walk, danseur sur genoux avec pantalon rouge, torse nu
Léo Walk © Mathieu Rainaud

« Avec la break dance, j’ai pu canaliser mon hyperactivité et profiter d’une grande liberté », confie Léo Walk. 

La danse n’a jamais été aussi tendance qu’aujourd’hui, notamment au coeur de l’industrie de la mode et de la musique. Débutant sa carrière aux côtés de Christine And The Queens, l’artiste enchaine avec la réalisation de clips musicaux tels que ceux de la chanteuse Angèle, et de son frère Roméo Elvis. Devenu un véritable symbole de liberté, Léo Walk incarne le rôle d’égérie pour Lacoste, Jimmy Choo, Nike, L’Occitane, Agnès.B ainsi que J.M Weston. Accordant une importance majeure à l’art, Léo a même dansé, lors d’un projet cinématographique orchestré par Neels Castillon, au milieu des oeuvres d’Inès Longevial. Le tout sur un morceau de Serge Gainsbourg intitulé Parce Que, créant ainsi une oeuvre monumentale regroupant trois facettes de l’art.

Cette nouvelle vision organique et poétique de la danse s’est développée non seulement grâce à Léo et à sa communauté, mais aussi grâce à la création de La Marche Bleue, en 2018, par ses soins. Un collectif composé de 9 danseurs et danseuses (Nino, Enzo, Manon, Hortense, Pierre, Constance, L’enfant, Ablaye, Léo) qui nous transporte dans cette quête de liberté incarnée par une jeunesse expérimentant la traversée symbolique entre l’enfance et l’âge adulte. 

Ce premier spectacle nommé Première Ride a pour but de parler à cette génération représentée par différents danseur·euses ayant chacun·e une vie, une histoire, un style, des peurs et des contraintes, mais qui sont toustes sur le même chemin. La Marche Bleue reflète leur volonté de s’épanouir, de grandir, tout en restant soi-même et sans abandonner ses rêves d’enfant. 

De ce fait, Première Ride est l’histoire d’un voyage, d’une transition, d’un passage entre deux mondes qu’on fait toustes, tous les jours : celui de dire qu’on est en vie. 

 

Un article de Joséphine Papazian

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