BLACK WIDOW : DERRIÈRE LE MASQUE D’UNE FEMME SURPUISSANTE
Votre cœur s’est définitivement brisé à la fin de "Avengers Endgame" ? Le nôtre aussi. C’est pourquoi l’annonce du retour aux origines de l’histoire de notre chère Natasha Romanoff nous a fait le plus grand plaisir. En résumé : on est allé·e voir le dernier Marvel et on vous en parle. Sans spoiler, évidemment.
« Vous ne savez pas tout de moi. J’ai vécu des tas de vies avant d’être une Avengers. »
Des femmes, des femmes et des femmes
Au programme de ce nouveau long métrage, des jeunes filles supra entrainées qui se battent (parfois contre leur gré) et une Black Widow qui renoue avec sa « famille », pas vue depuis près d’une vingtaine d’années. Chez Paulette, on flashe sur l’excellente Florence Pugh, dans le rôle de la petite sœur, talentueuse et attachante. Le casting est très chouette et les scènes d’action nous en mettent plein la vue. Welcome back à l’univers Marvel… qui nous avait bien manqué.
Qui es-tu, Natasha Romanoff ?
Le film commence en 1995, dans l’Ohio. Natasha est une jeune fille et joue avec sa petite sœur, sous la surveillance de leur mère. Un soir, leur père surgit et annonce qu’il faut partir. « Vous vous souvenez quand je vous disais que l’on allait vivre une grande aventure ? C’est maintenant ». C’est le début d’une vie de combat et de lutte, pour cette famille créée de toute pièce par deux parents espions. Natasha voit ressurgir son passé qu’elle avait tenté de fuir toutes ces années, aux côtés des Avengers. Il est temps de comprendre d’où elle vient et d’affronter (ou d’aider ?) les siens.
Un Marvel comme on n’en avait jamais vu (ou presque)
« Elle est enfin capable d’écrire sa propre histoire », se réjouit Scarlett Johansson, son interprète, dans une interview. Black Widow, c’est une fenêtre sur un pan de la personnalité de l’héroïne que l’on ignorait. Humaine et très intense, toujours aussi habile et efficace, elle fait face aux démons de son passé et combat avec hargne ceux qui l’ont fait souffrir. Pour ce faire, elle s’entoure progressivement des siens. Les scènes de combat du film sont totalement inédites puisque très réelles. Filmées dans les rues de Budapest, ce sont des vrais chars blindés qui arpentent le lieu de tournage. David Harbour, Alexei alias Red Guardian à l’écran, se souvient d’une séquence marquante au sein d’une immense prison : « Il y avait près de 400 figurants ».
Les scènes d’action sont chargées d’émotions puisqu’elles reflètent tous les non-dits et les frustrations entre les personnages. En plus, il y a cette petite touche ironique et parfois piquante à la Marvel qui nous fait toujours autant sourire. C’est un joli hommage à l’héroïne qui méritait au moins un film sur son histoire après sa disparition, tragiquement mise de côté dans The Endgame…
Bon film !
En salle ce mercredi 7 juillet.