5 livres prônant le selflove écrits par des femmes
Au quotidien on manque de temps et d’espace pour se consacrer à soi. Lorsqu’on s’éloigne des idéaux dictés par la société, on peut avoir le sentiment d’être exclu·e ou peu représenté·e. Ces cinq livres poussent à analyser son environnement, se découvrir et trouver une forme d’épanouissement personnel.
Ces autrices partagent des solutions pour s’apaiser dans son rapport à soi et aux autres. Entre guide de développement personnel et témoignage, ces femmes déconstruisent les stéréotypes et démontrent l’importance de la libération de la parole.
Selfie, comment le capitalisme contrôle nos corps, Jennifer Padjemi
« Aujourd’hui j’apprends à faire la paix avec cette anatomie qui me permet de vivre, me déplacer et faire les activités que j’apprécie le plus » Jennifer Padjemi
Dans cette enquête engagée, la journaliste et autrice analyse la place de la femme dans la société et le regard porté sur son apparence. Elle démontre comment le capitalisme s’est emparé des mouvements de libération des corps et à renforcé les inégalités, à travers les médias, les séries et les réseaux sociaux. Cet essai invite le lecteur à réfléchir sur la standardisation de la définition de beauté et la quête de l’idéal. Une réflexion qui pousse à analyser ses besoins et désirs pour vivre selon son propre libre arbitre.
Se libérer de son moi toxique, Marie-Estelle Dupont
« Je ne peux pas changer l’autre mais je peux travailler sur la partie en moi qui se sent mal » Marie-Estelle Dupont.
Ce guide écrit par une psychologue clinicienne spécialisée dans la psychologie transgénérationnelle donne les clefs de la détox émotionnelle. C’est un processus permettant d’identifier le choc traumatique lié à un parent toxique ou à une sphère familiale qui a créé des états émotionnels négatifs. L’autrice y révèle une méthode pour trouver des solutions de guérison : s’apaiser, se faire aider, bâtir des relations saines, se libérer de la souffrance, méditer ou encore savoir s’affirmer.
Génération Silver, sans tabous ni limites, Caroline Ida
« La société a peur de la vieillesse » Caroline Ida
Dans cet ouvrage témoignage, l’autrice met à l’honneur les femmes de plus de cinquante ans qu’elle considère invisibilisées et dévalorisées dans la société. Lorsqu’elle s’aperçoit à l’aube de ses soixante ans qu’elle n’a pas de modèle de représentation dans les médias, elle crée son compte Instagram @fiftyyearsofawoman où elle invite sa communauté à faire la paix avec le temps qui passe. Dans son livre, elle aborde des sujets comme les complexes, les stéréotypes et la ménopause. Caroline Ida brise les tabous et pousse le lecteur à « vivre avec passion cette deuxième partie de la vie ».
Moi, le quota, itinéraire d’une salariée en situation de handicap invisible, Mak
« Mon burn out m’a sauvé la vie parce que j’ai finalement écouté mon corps et pensé à moi » Mak
Ce témoignage retrace l’histoire de Mak, autrice, conférencière et comédienne, née avec une maladie génétique rare. Elle y retrace le harcèlement qu’elle a subi en entreprise et les similarités avec celui dont elle a été victime dans son parcours scolaire. Son livre propose des solutions pour mieux comprendre le handicap invisible et la façon de l’aborder dans un contexte professionnel. Il questionne aussi sur la place du travail dans une vie et incite les personnes en situation de handicap à briser le silence sur les discriminations.
Fière d’être moi-même, s’accepter quand on n’entre pas dans les normes de la société, Gaëlle Prudencio
« Il faut habituer le regard de tout un chacun à voir des corps différents » Gaëlle Prudencio
Dans ce guide, la blogueuse et militante bodypositive prône l’acceptation de soi et de tous les corps. Elle y aborde les sujets de discrimination, de racisme, de grossophobie et de misogynie. L’autrice témoigne de son sentiment d’exclusion et de manque de représentation. Elle souhaite sortir des injonctions et des attentes que la société à envers la femme. Et elle encourage chacun à s’exprimer et à témoigner pour enfin se libérer.
La Librairie-café engagée Majo située dans le Ve arrondissement de Paris propose davantage d’ouvrages sur le self-love et met à l’honneur des autrices, féministes et militantes.
Article d’Esther Druel