Entre un service « à la demande » et l’arrivée de nouvelles marques beauté éthiques, les Galeries Lafayette se démarquent aujourd’hui avec la promesse d’une consommation plus responsable. On vous explique.

Cette promesse écoresponsable a été imaginée pour « les femmes et les hommes soucieux de réduire leur impact sur l’environnement ». Et ce n’est pas un, mais deux projets qui répondent à cette demande : le service Galeries Lafayette « à la demande » et l’arrivée de nouveaux produits de beautés. 

« A la demande »

Le service Galeries Lafayette « à la demande » est en réalité une collection capsule de vêtements en coton biologique appelée Go For Good. C’est un « mixte de basiques du quotidien », comme des sweats ou des t-shirts entre le beige et le noir. Vient s’orner sur les pièces un nouveau logo, un G enlacé dans un cœur, « spécialement créé pour la collection ».

Collection "Go For Good" des Galeries Lafayette
Collection « Go For Good » des Galeries Lafayette – © Galeries Lafayette

Jusqu’ici, rien de bien nouveau, me direz-vous ? La particularité de cette collection capsule, c’est que les pièces sont fabriquées à la demande. Si cela demande de la patience d’attendre quelques semaines avant de recevoir son article, c’est évidemment plus écologique et permet de lutter contre le gaspillage textile. Et bonus : les vêtements Go For Good sont fabriqués au Portugal, pour « favoriser le proche import ».

Collection disponible sur leur site internet jusqu’au 30 septembre. 

La Beauty Galerie

Si vous ne le saviez pas déjà, de nouvelles marques ont fait leur arrivée aux Galeries Lafayette : Axiology, Indie Lee, Maison Louis Marie, On the Wild Side ou encore Pai. Toutes des marques de soin, maquillage ou parfum. Leur point commun ? elles sont toutes -ou presque- vegan, 100% naturelles, éthiques et écoresponsables.

Beauty Galerie aux Galeries Lafayette – © Galeries Lafayette

Ces nouvelles marques sont dispos sur leur site mais aussi en magasin, pour tou.te.s les curieux.euses qui voudraient aller voir les produits en vrai !

Article de Clémence Bouquerod

Johanne Defay, championne française de surf, a été qualifiée pour les JO de Tokyo de 2021. De quoi en profiter pour revenir sur son parcours en tant qu’athlète professionnelle. 

Johanne n’est pas seulement championne française de surf, mais aussi championne européenne et n°8 monde. Impressionnant, n’est-ce pas ? Et elle n’a que 27 ans. Oui, en surf, il faut commencer tôt. Elle a pris ses premières vagues à 7 ans et commencé la compétition à 10. Accro au sport et « très famille », la française participe bientôt aux French Rendez Vous of Surfing à Anglet, et a surtout été qualifiée pour les JO de Tokyo 2021, premier JO avec du surf… Et on a eu la chance de pouvoir lui poser quelques questions.

Qu’est-ce que qui vous a fait comprendre que vous vouliez faire du surf votre métier ? 

Ça a été assez naturel au final. J’ai eu des résultats donc on a continué. Mes parents étaient super ouverts pour que je fasse ça en parallèle de mon école. Vers 18/19 ans, c’est là que j’ai choisi, et je ne regrette pas ! Ce n’est jamais facile parce que t’as aucune certitude. Encore une fois, moi j’ai eu la chance que mon entourage me soutienne beaucoup. Leur vision des choses, en tant que parent c’était aussi : « t’as 18 ans, t’es hyper jeune mais c’est l’école de la vie : t’apprends à parler anglais, à voyager, à rencontrer des gens, à te tester en compétition, donc tu ne perds rien. Même si dans 2/3 ans tu retournes faire des études ».

Qu’est ce qui fait de votre métier un challenge 

Pour moi, le challenge en surf c’est qu’il n’y a aucune structure qui t’aide. Comme je l’ai déjà dit, mes parents m’ont vachement soutenue et aidée, ne serait-ce que moralement. Mais si t’es pas entourée comme ça, c’est vraiment compliqué. On se débrouille vraiment beaucoup seuls, même si après on dépends de sponsors. Tu peux facilement te décourager. Et c’est ça le côté un peu difficile en surf. Après, on voyage, on fait des rencontres, on est tout le temps dans des endroits paradisiaques… C’est un sport aussi qui change tout le temps et qui varie. C’est en constant renouvellement et c’est chouette. 

Que pensez-vous de l’esprit de compétition ? Pour vous, a-t-il ses limites ? 

Quand j’étais plus petite, mes entraineurs me disaient que j’étais trop gentille dans l’eau. Je pense que c’est quelque chose qui s’apprends un peu, ou qui s’améliore du moins. Après, moi, je trouve que la première compétition, elle est avec toi-même. Clairement, même au quotidien et dans tout ce que je fais, j’essaye d’abord d’être satisfaite de ce que je fais. Et puis, si ça me fait passer des séries c’est cool. Et généralement ça se passe plutôt bien. C’est un milieu où tout le monde est cordial et sympathique. Mais il faut vraiment savoir faire la part des choses à un moment donné. Parce que tout le monde a fait des sacrifices, tout le monde a beaucoup de choses en jeu… mais il faut se mettre à la place de l’autre et savoir relativiser. 

  • Johanne Defay
  • Johanne Defay
  • Johanne Defay

En tant que femme dans notre société actuelle, pensez-vous que vous avez eu plus de mal à réussir ? 

Je trouve qu’on ne le subit pas plus en surf qu’ailleurs. Sur le circuit monde, on est 17 filles et les hommes sont 32. Et comme dans tous les sports, nos performances ne sont pas au même niveau que pour les hommes. Mais est-ce que le sacrifice quotidien est le même pour être athlète ou surfeuse de haut niveau ? La World Surf League, depuis 2 ans maintenant, rémunère les hommes et les femmes de la même manière exactement, ce qui est plutôt cool parce qu’il n’y a pas beaucoup de sports qui font ça. Mais on peut encore mieux faire, on va dire. 

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes, et plus particulièrement aux jeunes femmes qui souhaitent faire leur carrière dans le sport ? 

On ne pourra jamais plaire à tout le monde dans la vie. Il y aura forcément des gens qui vont apporter un jugement sur les choix qu’on fait, et il faut vraiment faire confiance à son intuition et à ce qu’on pense qui est bon pour nous -parce qu’on le sait mieux que personne. Mais par contre, quand on est dans des moments de faiblesse, il ne faut pas hésiter à se faire aider de proches et à compter sur les autres. Parce qu’on est forts seuls mais on est encore plus forts à deux, ou à trois ou ensemble. Allez les filles ! 

Article de Clémence Bouquerod 

The Womxn Project, mouvement body positive, vient de lancer une nouvelle campagne faite à la maison, pour montrer ce que c’est que d’être une femme en 2020. 

The Womxn Project est un mouvement présent sur les réseaux sociaux, suivi par des milliers de personnes. Créé par la française Clémentine Desseaux et l’anglaise Charli Howard, il a pour but de représenter un maximum de femmes, pour prouver à toutes leur beauté. Au départ, il rassemblait onze modèles du monde entier. Mais aujourd’hui, c’est différent. Les femmes prises en photo ne sont pas mannequins professionnels. Un peu comme lors du shooting Paulette X The Womxn Project – qui date de 2019.  

Du body positivisme à fond !

Comme c’est l’objectif du mouvement, cette campagne virtuelle cherche à nouveau à connecter et à représenter le maximum de femmes – et les personnes s’identifiant comme telle. Et oui, même malgré ces conditions particulières. Fini de se sentir vulnérable, ce shooting photo est là pour nous faire sentir « empowered ». Tout ça en continuant de partager des messages positifs et engagés sur leurs réseaux. Leurs combats ? Le self-love, le féminisme, l’accès à plus d’informations sur les sujets tabous et la santé mentale, et tous ces sujets qui comptent pour nous. Yay ! 

Nicola, mannequin pour The Womxn Project
Nicola – © The Womxn Project

Au programme, vous pourrez retrouver sur leur Instagram chaque semaine les photos d’une nouvelle femme, shootée par Bogdana Ferguson, qui leur a aussi posé des questions personnelles sur leurs difficultés, leur vie, comment elles ont réussi à devenir elles-mêmes. Et évidemment, ce seront des femmes de tous âges, toutes origines, toutes couleurs de peau, toutes tailles. Et on ne peut qu’encourager ce genre de mouvement. Bravo à elles, bravo à toutes ! 

Article de Clémence Bouquerod 

Lundi 14 septembre, beaucoup de lycéennes et collégiennes ont décidé de s’habiller de manière « inappropriée » – selon les dires des CPE, et de venir en cours en jupes, shorts et/ou crop-top.

Hier a eu lieu un mouvement de libération des jeunes femmes, mis en place sur les réseaux sociaux. D’abord apparue sur TikTok, cette idée a très vite été relayée et encouragée par des personnalités publiques, comme Angèle, l’ex-secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa ou encore la militante féministe Caroline de Haas. Le but ? Protester contre les interdictions vestimentaires dans les établissements scolaires – et ainsi protester contre le sexisme ordinaire

Les origines 

Depuis la rentrée, de nombreux témoignages fusent sur les réseaux sociaux. Des témoignages de filles qui montrent leurs tenues, choquées que celles-ci soient considérées comme inappropriées. Ces tenues ? Des crop-tops, des shorts, des jupes, des robes… Choquant, n’est-ce pas ? Le pire, c’est les commentaires du personnel d’autorité : « cela va déconcentrer les garçons », « c’est provocant », « ici on est là pour apprendre », … 

L’expérience 

Lundi 14 septembre, donc, de nombreux.se.s jeunes se sont habillé.e.s de manière « provocante » – certains garçons ayant même joué le jeu. Le résultat ? Beaucoup se sont plaint.e.s de ne pas avoir été accepté.e.s en cours, d’avoir eu des avertissements et des réflexions du corps enseignant. Par exemple, @NaisTalon sur Twitter, explique qu’une amie à elle (qui portait un short de la même longueur qu’un garçon) s’est pris un avertissement, alors que le garçon non. Autre exemple : @Amantiaaa sur Twitter a partagé une photo d’elle et de ses amies, expliquant qu’elles ont toutes été « recalée[s] parce-que ce n’est pas approprié ». 

A la suite de ce mouvement, de nouveaux hashtags ont vu le jour pour continuer de partager des témoignages sexistes ou déplacés. Les deux nouveaux en date ? #Balancetonbahut et #Balancetonprof. Encore une belle initiative pour libérer la parole. 

Article de Clémence Bouquerod 

Peu après le scandale Moha La Squale et #Balancetonrappeur, Angèle et Léna Simonne, sœur et copine de Roméo Elvis -lui aussi accusé, ont été harcelées sur les réseaux sociaux. Et non, ce n’est pas normal. 

Ces derniers jours, sur tous les réseaux sociaux et sous les photos d’Angèle, on a beaucoup retrouvé le commentaire : « Balance ton frère ». Référence au titre d’Angèle « Balance ton quoi », ce commentaire pose beaucoup problème. Déjà, parce qu’il n’est pas à vocation de dénonciation, mais bien écrit pour décrédibiliser Angèle, ouvertement féministe. Comme si elle était responsable des actes de son frère. Pardon ?

Des faits

Pour rappel, la semaine dernière, peu après le scandale Moha La Squale, un hashtag a été créé pour dénoncer les actes sexistes et agressions sexuelles commises par des rappeurs. Sous #Balancetonrappeur, plusieurs ont été accusés, notamment Jok’air ou encore Roméo Elvis. La jeune femme qui avait accusé le rappeur belge a d’ailleurs précisé son histoire sur StreetPress le 11 septembreIl l’aurait en réalité suivie dans une cabine d’essayage et touchée sans son consentement. 

Mais malgré les accusations qui accablent Roméo Elvis, beaucoup d’internautes ont réagi à contre-sens. Au lieu d’aller éduquer le présupposé agresseur, ils sont allés harceler Angèle, sa sœur, et Léna Simonne, sa compagne. 

…au sexisme ordinaire 

Déjà, apprendre que son frère ou son copain a agressé une femme, c’est assez choquant. Mais l’apprendre depuis les réseaux sociaux, cela en rajoute une couche niveau charge mentale. Alors qu’il aurait fallu compatir avec Léna Simonne et Angèle, qui, rappelons-le, n’ont aucune responsabilité concernant les actes de Roméo Elvis. Oui, oui, même si elles sont toutes les deux des personnalités publiques engagées dans le féminisme. Elles n’ont pas mérité ces humiliations.

Pour rappel, une personne féministe n’a pas toujours de pouvoir sur les pensées et les actes de sa famille ou de ses amis, ni l’influence dont elles rêveraient. On appelle ça l’utopie. Si on peut tenter d’éduquer ceux qui nous entourent, on est parfois impuissant face à leurs actes. Et quant il est question d’irrespect, de violence ou pire, d’agression sexuelle, notre sentiment de défaite se voit encore plus amplifié. Et là, recevoir des menaces et des reproches n’a jamais été aussi difficile à gérer.

Faire la morale OK, éduquer OUI mais harceler, non. Jamais.

Article de Clémence Bouquerod 

La situation en Biélorussie commence à être inquiétante. Depuis le 9 août, les citoyens sortent dans les rues pour protester. Parmi les manifestations, des marches pacifistes, exclusivement composées de femmes. 

Re-contextualisons : depuis un mois, les Biélorusses manifestent tous les dimanches dans Minsk pour contester la réélection du président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans. Ce président avait déjà été réélu quatre fois, et aurait cette fois-ci fraudé pour rester au pouvoir. Ce qu’on lui reproche ? Un manque total de liberté politique. Sans compter son manque d’empathie pendant la situation inédite du coronavirus. 

Ce dimanche, les Biélorusses étaient plus de 100 000 à manifester dans les rues de Minsk. Et parmi eux, 630 ont été arrêtés par la police.

Les « femmes en blanc »

Ces manifestations étant sous forte répression des forces de l’ordre locales, beaucoup de femmes ont décidé, depuis le 12 août, de manifester pacifiquement, vêtues de blanc et avec un bouquet de fleurs à la main. Ces manifestations des « femmes en blanc » ont lieu pour dénoncer, non seulement la réélection du président, mais surtout les violences. Les violences policières, domestiques, envers les femmes… Elles dénoncent les forces de l’ordre, trop présentes depuis le 9 août, trop violentes. Des forces de l’ordre qui agressent et arrêtent des citoyens. 

Plus que des manifestations, ce sont des chaines humaines de femmes, d’abord présentes par centaines, maintenant par milliers. On pourrait presque parler de révolution féministe. Mais ça, seul le temps nous le dira. 

La disparition de Maria Kolesnikova

Lundi matin, l’une des seules opposantes au pouvoir encore présente en Biélorussie, Maria Kolesnikova, aurait été enlevée. En plein Minsk, par des individus masqués et en civil. Interpellation, exil ou kidnapping ? Impossible encore de le déterminer. Deux autres membres de l’opposition auraient eux aussi disparu. 

Après des informations contradictoires relayées par les médias mardi matin, Maria Kolesnikova aurait en fait été arrêtée à la frontière ukrainienne, n’ayant pas voulu être exfiltrée de force. Affaire à suivre…

Article de Clémence Bouquerod 

Ingie Paris, dont le vestiaire élégant et sophistiqué sublime les femmes du monde entier depuis une décennie déjà, rend un vibrant hommage à une artiste géniale, une icône féministe adulée de tous et de toutes, Frida Kahlo ! Parfaite occasion pour découvrir la femme derrière le label Ingie Paris, ses inspirations créatives ainsi que les valeurs qu’elle souhaite mettre en avant en cette période de grand bouleversement. Rencontre déconfinée avec Ingie Chalhoub.

PK pour Paulette : Comment décririez-vous le vestiaire Ingie Paris et la femme Ingie Paris ?

Ingie Chalhoub : Je dirais que le vestiaire Ingie Paris est sophistiqué, glamour et créatif. Il sublime l’aura de la femme Ingie Paris et représente toutes les femmes d’aujourd’hui avec leur diversité et leurs facettes plurielles. En créant cette marque, je souhaitais faire une mode sans frontière qui capture, de jour comme de nuit, la beauté intemporelle des femmes indépendantes, sereines et fières d’assumer leur féminité.

PK : Vous avez présenté votre nouvelle collection AW20/21 pendant la Fashion Week parisienne en février dernier, quelle en fut l’inspiration ?

I : Pour mon dernier défilé, j’ai voulu retranscrire avec modernité les grandes tendances des années 70, décennie de toutes les audaces marquée par la libération de la femme et une mode impertinente imprégnée de différents courants culturels et contestataires. J’ai donc été inspirée par des femmes non-conventionnelles aux destins remarqués. J’ai également voulu lier la mode et l’art en choisissant une icône du cinéma et de la chanson, emblématique de cette époque anticonformiste. Elle est pour moi le symbole de la femme fatale et l’incarnation d’une liberté sans tabou, avec son accent so British, sa sensualité naturelle, sa silhouette androgyne et son visage de baby-doll. Son style est tout simplement un mythe inoxydable. 

PK : Votre collection SS20, déjà disponible pour l’été, s’inspire, quant à elle, de Frida Khalo. Pourquoi avoir souhaité célébrer cette femme de talent et de caractère ? 

I : La collection Printemps-Été 2020 se veut contemporaine et pensée pour les femmes fortes, libres et cosmopolites d’aujourd’hui. Frida Kahlo est l’incarnation même de la culture mexicaine, une icône féministe, une activiste politique, une femme engagée et visionnaire. C’était une évidence pour moi de m’inspirer de cette personnalité aux multiples facettes qui a su réconcilier force et sensibilité. Si l’œuvre de cette artiste pionnière a marqué l’imaginaire collectif d’une empreinte indélébile, son audace et son style unique contribuent autant à son mythe que ses peintures

PK : Alors que nous traversons une crise sanitaire sans précédent, quels sont les changements que vous voyez se profiler dans l’industrie de la mode ? 

I : La solidarité collective qui s’est formée face à un ennemi commun fut un message fort et encourageant lancé par notre société. Nous pouvons en être fièr•e•s. D’un point de vue plus pragmatique, nous nous sommes rendu compte que nous pouvions faire beaucoup de choses sans nous déplacer, que ce soit via le télétravail ou le digital devenu indispensable.  Le meilleur exemple étant la mis en place de fashion weeks virtuelles, à Paris comme à Milan ! Cette crise sanitaire a aussi précipité une introspection nécessaire dans l’industrie de la mode. Cette rupture d’activité fut soudaine et brutale; mais force est de constater que nous ne pouvions pas continuer sur ce rythme fou, soutenu et effréné, enchaînant collections après collections. Ce ralentissement était nécessaire pour essayer de reprendre les choses un peu plus sereinement et d’une façon significative, en mettant en avant des valeurs. Cette crise nous a effectivement permis de prendre davantage conscience des enjeux environnementaux et de durabilité. Nous devons en prendre la pleine mesure. 

PK : Qu’avez-vous appris sur vous-même pendant la période de confinement ? Vous êtes-vous découverte une passion insoupçonnée ?

I : J’ai passé mon confinement à Dubaï, donc loin de certains membres de ma famille. Malgré l’activité qui a perduré en France de façon virtuelle, avec énormément de sollicitations pour mettre en place les mesures barrières et donner les moyens à mes équipes de poursuivre le travail dans les meilleures conditions, j’ai pu tout de même me concentrer sur les membres de ma famille qui étaient avec moi. Certains se sont trouvés une passion pour la cuisine : j’ai adoré ces moments partagés les uns avec les autres autour de bons plats.

PK : À quoi l’avenir ressemble-t-il pour Ingie Paris ? Des projets en cours ? 

I : La grande question ! Je souhaite tirer profit de cette période pour revisiter ma façon de faire et de travailler. J’aimerais pouvoir rebondir sur quelque chose de neuf, qui a des valeurs et un sens.

Retrouvez la collection SS20 Ingie Paris en ligne et suivez l’actualité de la marque sur Instagram.

Propos recueillis par PK Douglas

On l’a bien remarqué, depuis quelques semaines l’univers de la gastronomie connaît quelques zones de turbulence. Pour remonter la pente, de nombreuses initiatives fleurissent, dont celle de la plateforme Instagram. Intrigué(e) ? On vous en dit plus…

Instagram : le réseau social visuel par excellence

Instagram, en quelques années, s’est esquissé comme the pilier de la communication visuelle et esthétique des entreprises. En effet, Vidéos Live, Stories ou encore fil d’actualité, rien n’est trop beau pour tisser un lien avec la communauté. Encore plus aujourd’hui, les restaurateurs n’hésitent pas à partager avec leur public des astuces et recettes emblématiques.

Le sticker Stay Home lancé par la plateforme

Le sticker « Commandez votre repas » : késako ?

Pour donner un coup de main à sa trattoria préférée, au petit resto péruvien du coin ou à son bar à pokés chouchou, le sticker « Commandez votre repas » est lancé. Avec lui, on a l’opportunité de se procurer son repas depuis les Stories de l’enseigne qui partage l’autocollant. On clique alors sur le sticker et on est directement redirigé sur les sites de livraison Deliveroo ou dUber Eats. Un jeu d’enfants n’est-ce pas ?

Le nouveau sticker de la palette Instagram

Soutenir ses enseignes favorites de façon simplifiée : que demander de mieux ?

En ce dimanche 3 mai, nous célébrons une journée mondiale particulièrement importante : celle de la liberté de la presse ! En France, comme partout à travers le monde, cette liberté, parfois malmenée, est une alliée capitale. Cette journée est l’occasion de jeter un regard chez soi et ailleurs, mais aussi de défendre des droits et de se remémorer ces plumes que nous avons perdues en chemin.

Illustration de Noemie HAY – @limisticblog

La liberté de la presse, c’est quoi ?

En 1993, le 3 mai devient officiellement la Journée mondiale de la liberté de la presse. Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies, cette célébration est votée en réponse à la Déclaration de Windhoek, de 1991, mise en place par des journalistes de presse africains, prônant le pluralisme et l’indépendance des médias. Ce dimanche, c’est un anniversaire mondial qui s’opère pour une liberté de la presse sans frontières !

Cette liberté est un droit fondamental garanti par l’Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Cet article stipule que : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » Une déclaration ratifiée par 192 États, et un mémo que chacun devrait garder au près de soi. 

Comme nous le rappelle Amnesty International, outre la célébration des principes fondamentaux de la presse, le 3 mai est aussi l’occasion de faire un état des lieux de cette liberté à travers le monde. Mais également de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes ayant perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. 

Informer : à quel prix ?

En 2020, le classement mondial de la liberté de la presse, divulgué par Reporters Sans Frontières, plaçait la France en 34e position. Un ordre prenant en compte les critères de liberté dont jouissent les journalistes, et reflétant les conditions d’exercice des 180 pays en lice.

Informer est un droit acquis et pourtant, il n’est pas toujours totalement appliqué. Pire encore, il se trouve parfois menacé. Alors, il y a nos journalistes français, à qui nous pensons, notamment les membres de Charlie Hebdo. Mais pas seulement. Nous gardons aussi en mémoire Jamal Khashoggi, journaliste saoudien, torturé, démembré dans le consulat de son pays, l’Arabie Saoudite. 

Et évidemment, toutes ces personnes muselées, emprisonnées, retenues en otage, torturées, disparues, tuées – réduites au silence – pour avoir souhaité répandre l’information. Nos pensées se tournent également vers ces instants où la censure a essayé de faire tomber les mots. Et vers tous ces pays qui la pratique encore.

Puis, il y a cette période de pandémie, qui ne change pas la donne, bien au contraire. « La crise sanitaire est l’occasion pour des gouvernements autoritaires de mettre en œuvre la fameuse “doctrine du choc” : profiter de la neutralisation de la vie politique, de la sidération du public et de l’affaiblissement de la mobilisation pour imposer des mesures impossibles à adopter en temps normal », dénonce Christophe Deloire, journaliste et Secrétaire général de Reporters sans frontières.

En ce jour, nous levons notre plume pour cette liberté de la presse, d’opinion et d’expression – et continuons à faire retentir nos mots, notre voix, l’information, au-delà des oppressions.

Article de Marie Le Seac’h

Le leader de la sneakers en France soutient l’émergence de nouveaux talents autour d’une problématique globale au monde de la mode : la durabilité. 

La première édition avait accueilli plus de 600 candidatures, 15 projets sélectionnés, 3 finalistes et un gagnant : Benoit Tudoret. Courir remet une nouvelle fois le couvert avec une édition qui se tiendra du 6 avril au 27 juin 2020. Le concours est destiné au grand public, âgé de plus de 18 ans. Le lauréat, désigné en septembre prochain, remportera la somme de 8 000€ et l’opportunité de participer à une collaboration Courir.

Crédit : COURIR

Un sneaker écoresponsable et esthétique

Deux thématiques sont à retrouver dans chaque candidature : la dimension sustainability et l’esthétique. Les chiffres en matière écologique, restent alarmants dans l’industrie de la mode. Même si des solutions émergent, elles restent néanmoins minoritaires.

Dans ce contexte, les candidats devront proposer un projet viable et une réponse concrète aux problèmes de la durabilité. Et, ils devront intégrer aussi dans leur projet les dimensions esthétique et mode nouvelles avec une identité et un modèle qui leur seront propres. Sur un support numérisé et accompagnés d’une description, les projets seront présentés sous la forme de composition artistique : croquis, dessins, graphisme, etc. 

Pour rappel, le concours est ouvert du 6 avril au 27 juin 2020 et les délibérations se feront en septembre prochain. A vos crayons et papier, créez !

Article de Sofia Rogozarski

Installé près du canal de l’Ourcq, le Paddock Paris ouvre ses portes pour vous faire découvrir ses trois univers : le style, l’art et la food.

Au 60 avenue Gaston Roussel, à Romainville, se trouve un outlet innovant : le Paddock Paris. Pour la première fois, 75 boutiques sont à découvrir, des bonnes affaires et 4000 m² de restauration. Paulette vous en dit davantage !

Le nouveau melting-pot à découvrir

Avec leur slogan « Be Stylé, Not Ruiné », le Paddock Paris propose une multitude d’offres sur une superficie de 17 000 m². Ce lieu regorge de tout ce dont vous avez besoin. Les bonnes affaires sont au rendez-vous puisque beaucoup de produits sont proposés à -30 % de leur prix original. 75 boutiques sont à découvrir et notamment Etam, Undiz, Dim, Delsey Paris, les Galeries Lafayette, Adidas, Kusmi Tea. Mais Paddock Paris est surtout le premier à présenter une offre vintage avec Kilo Shop pour un shopping éthique. C’est bien connu, les emplettes creusent l’appétit. C’est pourquoi le lieu a également mis en place 4000 m² de restauration, de quoi manger à sa faim après une bonne journée !

https://www.instagram.com/p/B5Fwa_HimP5/
Paddock Paris

Aussi, le complexe est doté de grands écrans affichant des contenus interactifs, pour amuser petits et grands. Uniquement pour les enfants, une initiation ludique au son et à la musique est proposée au mini-club.

A côté des boutiques et de la restauration se trouve un centre d’art contemporain, la fondation Fiminco. Avec sa résidence de 18 artistes internationaux, l’association Jeune Création et les réserves actives du FRAC Ile-de-France offrent la possibilité aux visiteurs de vivre une expérience unique.

Rendez-vous au 60 avenue Gaston Roussel, à Romainville, pour découvrir les nombreuses expériences qu’offre Paddock Paris.

Article de Sofia Rogozarski

A l’heure où la question de l’égalité des hommes et des femmes est cruciale, le 8 mars reste une date à inscrire dans vos agendas !

Léa Augereau

Officialisée en 1977 par les Nations Unies, la Journée internationale des droits des femmes (International Women’s Day, en anglais) a pour origine les luttes des ouvrières et suffragettes durant le XXème siècle. Pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote, les femmes (et les hommes) du monde entier manifestent encore le 8 mars. Des associations s’organisent chaque année pour faire entendre leur voix et améliorer la condition des femmes. La Ville de Berlin a décidé le 23 janvier dernier de faire de cette journée un jour férié, et ce dès cette année. A quand la France ? En attendant, Paulette vous a concocté une liste des événements à ne pas louper. Femmes et hommes sont convié.e.s. 

Les événements en France

Pour l’occasion, ARTE se mobilise à sa manière, en mettant à l’honneur une programmation spéciale, du 3 au 8 mars, de films et documentaires, d’artistes, des créatrices, des combattantes et des femmes courageuses. 

A Bordeaux, un rassemblement et une manifestation sont prévus à 14h30, place de la Comédie. Pour clôturer la journée, une manifestation de nuit non mixte est au rendez-vous à 19h30, place du Parlement.

A Lille, un programme spécial a été organisé. A 14h, a lieu, place de l’Opéra, un rassemblement puis marche. Il y aura vers 16h, des stands associatifs et syndicaux, expositions, dans la salle du Gymnase, où se finira la marche. Et à 19h45, une soirée festive est prévue.

Le Collectif Droits des Femmes 69 organise une marche et appelle les Lyonnais.es à les rejoindre à la Place Bellecour, à 15h.

Un appel national à la grève féministe a été lancé, car oui, le salaire des femmes est inférieur de 26 % à celui des hommes. A partir de 15h40, elles travaillent ainsi gratuitement. Instauré pour la première fois en 2000, le collectif
#8mars15h40 rassemble de nombreux syndicats et associations. On retrouve notamment Alerta Feminista, Alliance des Femmes pour la démocratie, Association Nationale des Etudes Féministes, Femmes Egalité, Femmes Libres Radio Libertaire, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femen, Femmes migrantes debout, et bien d’autres encore. Armez-vous d’un foulard violet !

Un appel à la mobilisation a été également lancé partout en France. Toutes les informations en fonction de votre ville sont à retrouver sur le site internet des Grandes Gagnantes.

Et à Paris ?

De 16h à 20h au Zénith de Paris, vous pourrez assister à Debout citoyennes. Plein d’événements sont prévus : des concerts, des expériences, des conférences, etc.

Dimanche à 19h, Florence Foresti donnera une représentation spéciale de son spectacle Épilogue, au profit de l’association Women Safe, à L’Olympia. Et pour cette unique représentation, elle sera accompagnée de ses ami.e.s. Vous pouvez déjà réserver vos places sur son site internet.

Toujours à Paris, la Journée des Sorcières a été organisée ! Parmi les invitées, on retrouve Odile Chabrillac, Camille Sfez, Séverine Perron, Josée-Anne Sarazin-Coté venue du Canada, Maëva Morin qui vous attendent pour de nombreuses conférences, ateliers, partages, et expos. Vous pouvez d’ores et déjà acheter vos billets sur leur site internet.

Rappelons que le 8 mars est une date dédiée aux droits de la Femme mais que les femmes se battent tout au long de l’année pour leurs droits !

Article de Sofia Rogozarski